FUNÉRAILLES CHRÉTIENNES
célébrer
les funérailles
À la mort d’un proche, nous pouvons trouver dans les funérailles chrétiennes la consolation de pouvoir l’accompagner dignement et de vivre cette épreuve dans l’espérance.
Qu’est-ce que les obsèques chrétiennes ?
Également nommées « funérailles », les obsèques s’inscrivent dans une liturgie de la communauté chrétienne qui célèbre le mystère pascal de Jésus, passé de la mort à la vie éternelle. Elles donnent un sens à la mort, proposent un message de vive espérance. Ce rite funéraire permet d’accompagner le défunt, de dire la valeur de sa vie, son unicité, de l’évoquer ensemble.
C’est aussi l’occasion de prier pour lui, de rassembler les proches et d’ouvrir dans la foi un chemin de deuil.
L’espérance chrétienne
Le chrétien croit que, par sa mort et sa résurrection, le Christ a vaincu la mort. Désormais, la mort n’est plus une fin mais, avec Jésus ressuscité, un passage vers la vie éternelle. La conviction de cette victoire n’atténue en rien la souffrance de la séparation, mais elle transforme la relation que nous avons avec le défunt, dans l’espérance.
Messe ou « absoutes » ?
Les funérailles peuvent se célébrer avec une célébration de l’eucharistie. En d’autre termes: « avec communion ». Dans ce cas, elle est traditionnellement appelée « Messe de funérailles ». La décision de célébrer ou non une eucharistie (et une liturgie de la communion) au cours des funérailles sera prise de commun accord après une rencontre avec le clergé local.
Il se peut aussi que, dès le départ, la famille ne souhaite pas qu’une eucharistie soit célébrée au cours des funérailles. Ces funérailles sont encore souvent appelées familièrement, mais à tort, des « absoutes ».
Les funérailles chrétiennes sont donc aussi un temps de prière et de célébration à préparer en vue de l’assemblée qui sera présente. Dès lors, la décision de célébrer une eucharistie au cours des funérailles, ou de ne pas le faire, devra être envisagée en fonction des personnes qui seront présentes, plutôt qu’en fonction de la piété du défunt.
Comment se déroulent des obsèques catholiques ?
Auparavant, la famille et les proches du défunt ont préparé la cérémonie avec un prêtre ou un laïc. Cette préparation peut constituer un temps fort durant lequel on évoque le défunt et les circonstances de sa mort. On réfléchit au sens que l’on veut donner à la cérémonie et surtout à ce que le défunt aurait souhaité ; on choisit les lectures, les intentions de prière, les chants, les témoignages.
Également nommées « funérailles », les obsèques s’inscrivent dans une liturgie de la communauté chrétienne qui célèbre le mystère pascal de Jésus, passé de la mort à la vie éternelle. Elles donnent un sens à la mort, proposent un message de vive espérance. Ce rite funéraire permet d’accompagner le défunt, de dire la valeur de sa vie, son unicité, de l’évoquer ensemble. C’est aussi l’occasion de prier pour lui, de rassembler les proches et d’ouvrir dans la foi un chemin de deuil.
DANS
l’espérance chrétienne
Lors des messes de funérailles chrétiennes, un grand choix de lectures bibliques est possible. Durant cette messe d’obsèques, plusieurs personnes peuvent intervenir pour lire un texte.
Une lecture tirée de l’Ancien ou du Nouveau Testament peut être prévue par un proche du défunt, ainsi qu’un psaume pour une autre personne de l’entourage, tandis qu’un Évangile sera lu par le prêtre célébrant. Particulièrement adaptés aux cérémonies d’obsèques, les textes bibliques peuvent traiter de nombreux sujets comme l’amour, la miséricorde, le pardon ou le partage par exemple.
Chacun pourra ainsi trouver un texte de messe adapté à ce qu’il ressent.
L’assemblée affirme par sa présence à l’église que les liens d’amitié et d’affection qui sont tissés tout au long de la vie ne s’arrêtent pas avec la mort.
DIEU NOUS ACCUEILLE
Entrée du corps : musique
Accueil par l’officiant
Évocation de la vie du défunt
Poème, mot d’adieu, hommage, musique, dessins, fleurs des enfants…
Signe de Croix
Chant d’entrée
Rite de la lumière musique ou chant
Prière de pardon : lue ou chantée
Prière d’ouverture
DIEU NOUS PARLE
Première lecture : à choisir
Psaume ou chant ou musique de méditation
Acclamation de l’évangile/Alléluia à choisir
Évangile lu par l’officiant suivi du Commentaire de la Parole
Méditation : musique ou silence
LA PRIÈRE DE L’ÉGLISE
Prière universelle composée par la famille + refrain à choisir
Procession d’offrande : chant ou musique
Prière d’action de grâce
Notre Père
LE DERNIER ADIEU (à DIEU)
Prière invitatoire
Chant d’adieu : à choisir
Oraison du dernier adieu
Bénédiction du corps par l’officiant, suivie du geste d’adieu au défunt par la famille, puis par l’assemblée.
Geste d’adieu : musique ou chant
Départ du corps : musique ou chant
Espérance de la résurrection
Nous allons entendre quelques paroles de Job, cet homme si profondément éprouvé, qui avait tout perdu. Mais dans son malheur, il lui reste la foi et l’espérance.
Lecture du livre de Job 19, 1.23-27a
En ces jours-là, Job prit la parole et dit : «Je voudrais qu’on écrive ce que je vais dire, que mes paroles soient gravées sur le bronze avec le ciseau de fer et le poinçon, qu’elles soient sculptées dans le roc pour toujours : Je sais, moi, que mon libérateur est vivant, et qu’à la fin il se dressera sur la poussière des morts ; avec mon corps, je me tiendrai debout, et de mes yeux de chair, je verrai Dieu. Moi-même, je le verrai, et quand mes yeux le regarderont, il ne se détournera pas.»
«La vie des justes est dans la main de Dieu»
Tous, nous sommes tentés de voir dans la mort un malheur immérité, capable de nous faire douter de Dieu. Il faut croire, au contraire, que la mort n’est pas un échec et une fin, mais l’entrée dans la vie de Dieu.
Lecture du livre de la Sagesse 3, 1-6.9
La vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n’a de prise sur eux. Celui qui ne réfléchit pas s’est imaginé qu’ils étaient morts ; leur départ de ce monde a passé pour un malheur ; quand ils nous ont quittés, on les croyait anéantis, alors qu’ils sont dans la paix. Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment, mais par leur espérance ils avaient déjà l’immortalité. Ce qu’ils ont eu à souffrir était peu de chose auprès du bonheur dont ils seront comblés, car Dieu les a mis à l’épreuve et les a reconnus dignes de lui. Comme on passe l’or au feu du creuset, il les a accueillis. Ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur comprendront la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront avec lui dans son amour, car il accorde à ses élus grâce et miséricorde.
«Une vie sans tache vaut une longue vieillesse»
Ce qui fait la valeur d’une vie, ce n’est pas sa longueur, amis sa qualité. Certaines vies qui nous semblent écourtées sont les plus riches au regard de Dieu.
Lecture du livre de la Sagesse 4, 7-15
Même s’il meurt avant l’âge, le juste trouvera le repos. La dignité du vieillard ne tient pas au grand âge, elle ne se mesure pas au nombre des années. Pour l’homme, la sagesse surpasse les cheveux blancs, une vie sans tache vaut une longue vieillesse. Il a su plaire à Dieu, et Dieu l’a aimé ; Il vivait dans ce monde pécheur : il en fut retiré. Il a été repris, de peur que le mal ne corrompe sa conscience, pour que le mensonge n’égare pas son âme. Car les séductions faciles font perdre de vue le bien, et l’entraînement de la passion trouble un cœur innocent. Arrivé au but en peu de temps, il a couvert une longue route. Parce qu’il plaisait au Seigneur, celui-ci, sans attendre, l’a retiré d’un monde mauvais. Les gens voient cela sans comprendre ; il ne leur vient pas à l’esprit que dieu accorde à ses élus grâce et miséricorde, et qu’il veille sur ses amis.
«Dieu détruira la mort»
La vie humaine connaît le deuil et les larmes. Mais le prophète nous permet d’entrevoir le monde nouveau où Dieu rassemblera son peuple dans la joie parfaite.
Lecture du livre d’Isaïe le Prophète 25, 6a.7-9
Ce jour-là, le Seigneur, Dieu de l’univers, préparera pour tous les peuples un festin sur sa montagne. Il enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pour toujours. Le Seigneur essuiera les larmes de tous les visages, et sur toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple ; c’est lui qui l’a promis. Et ce jour-là on dira : «Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : car il nous a sauvés !»
«Confiance en Dieu dans l’épreuve»
L’épreuve peut nous accabler un moment. Elle ne doit pas nous enfermer dans la révolte ou l’amertume, mais nous ouvrir à l’espérance.
Lecture du livre des Lamentations 3, 17-26
J’ai oublié le bonheur, la paix a déserté mon âme ! Et j’ai dit : «Toute mon assurance a disparu avec l’espoir qui me venait du Seigneur.» Revenir sur la misère où je m’égare, c’est de l’amertume et du poison ! Sans trêve, mon âme y revient, et je la sens défaillir. Mais voici que je rappelle en mon cœur ce qui fait mon espérance : les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, ses miséricordes ne sont pas finies ; elles se renouvellent chaque matin, car sa fidélité est inlassable. Je me dis : «Le Seigneur est mon partage, c’est pourquoi j’espère en lui» Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers lui, pour celui qui le recherche. C’est une bonne chose d’attendre en silence le secours du Seigneur.
«La résurrection finale»
Comme Daniel, nous participons au deuil et à l’angoisse de nos frères. Mais avec lui nous croyons que le salut et la résurrection nous sont donnés par Dieu.
Lecture du livre de Daniel 12, 1-3
En ces jours-là, moi Daniel, j’étais dans le deuil, et j’entendis une parole de la part du Seigneur : «En ce temps-là se lèvera Michel, le chef des anges, celui qui veille sur ton peuple. Car ce sera un temps de détresse comme il n’y en a jamais eu depuis que les nations existent. Mais en ce temps-là viendra le salut de ton peuple, de tous ceux dont le nom se trouvera dans le livre de Dieu. Beaucoup de gens qui dormaient dans la poussière de la terre s’éveilleront : les uns pour la vie éternelle, les autres pour la honte et la déchéance éternelles. Les sages brilleront comme la splendeur du firmament, et ceux qui sont des maîtres de justice pour la multitude resplendiront comme les étoiles dans les siècles des siècles.»
«Il est bon de prier pour les morts»
Le chrétien ne se contente pas de pleurer les morts. Il prie pour eux, et sa prière même affirme qu’ils sont vivants et qu’ils doivent obtenir le bonheur.
Lecture du second livre des Martyrs d’Israël (2Macc.) 12, 43-46
En ces jours-là, Judas, chef d’Israël, organisa une collecte et envoya deux mille pièces d’argent à Jérusalem afin d’offrir un sacrifice pour le péché. C’était un geste tout à fait noble et beau, inspiré par la pensée de la résurrection. Car, s’il n’avait pas espéré que ceux qui étaient tombés ressusciteraient, la prière pour les morts était superflue et absurde. Mais il jugeait qu’une très belle récompense est réservée à ceux qui meurent dans la foi, c’était là une pensée religieuse et sainte. Voilà pourquoi il fit ce sacrifice d’expiation, afin que les morts soient délivrés de leurs péchés.
«Jésus Sauveur et Juge»
Le Christ est le Sauveur de tous, il ne rejette personne. Il est venu dans le monde, il a souffert, il est ressuscité pour donner, à tous ceux qui lui font confiance, le pardon et la vie.
Lecture des Actes des Apôtres 10, 34-43
En ces jours-là, Pierre prit la parole et dit : «En vérité, je le comprends, Dieu ne fait pas de différence entre les hommes : mais, quelle que soit leur race, il accueille les hommes qui le servent et font ce qui est juste. Il a envoyé la parole aux fils d’Israël, pour leur annoncer la paix par Jésus christ : c’est lui, Jésus, qui est le Seigneur de tous. Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs, depuis les débuts en Galilée, après le baptême prêché par Jean : Jésus de Nazareth, Dieu l’a consacré par l’Esprit Saint et rempli de sa force. Là où il passait, il faisait le bien et il guérissait tous ceux qui étaient sous le pourvoir du démon. Car Dieu était avec lui. Et nous, les Apôtres, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans la pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l’ont fait mourir en le fixant que une poutre de bois. Et voici que Dieu l’a ressuscité le troisième jour. Il lui a donné de se montrer non pas à tout le peuple, mais seulement aux témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après la résurrection d’entre les morts. Il nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que Dieu l’a choisi comme Juge des vivants et des morts. C’est à lui que tous les prophètes rendent ce témoignage : Tout homme qui croit en lui reçoit par lui le pardon de ses péchés.»
«La vie nouvelle des baptisés»
Pour le chrétien, la mort n’est plus toute-puissante. Jésus l’a vaincue par sa mort et sa résurrection et, par le baptême, il nous a fait participer à sa victoire.
Lecture de l’Epître de saint Paul aux Romains 6, 33-11
Frères, nous tous, qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité des morts. Car, si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que cet être de péché soit réduit à l’impuissance, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité des morts, le Christ ne meurt plus ; sur lui la mort n’a plus aucun pouvoir. Car il est mort, et c’est au péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est vivant, et c’est pour Dieu qu’il est vivant. De même vous aussi : pensez que vous êtes morts au péché, et vivants pour Dieu en Jésus Christ.
«Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ?»
Quelles que soient nos épreuves et nos souffrances, nous en triompherons avec le Christ, grâce à son amour. Car même la mort ne peut nous séparer de l’amour du Christ.
Lecture de l’Epître de saint Paul aux romains 8, 31-35.37-39
Frères, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas refusé son propre Fils, il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? puisque c’est Dieu qui justifie. Qui pourra condamner ? puisque Jésus Christ est mort ; plus encore : il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous. Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le supplice ? Non, car en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l’avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur.
Vivre et mourir pour le Seigneur
Celui qui a toujours reconnu dieu pour son Seigneur peut paraître avec confiance devant lui. Mourir est ainsi le dernier acte d’une vie vécue dans la fidélité.
Lecture de l’Epître de saint Paul aux romains 14, 7-9
Frères, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
Tous les morts revivront dans le Christ
Depuis que l’humanité est devenue esclave du péché, elle est soumise à la mort comme à un châtiment. Mais depuis que le Christ est ressuscité, nous sommes sûrs d’atteindre, au-delà de la mort, la lumière et la vie.
Lecture de la première Epître de saint Paul aux Corinthiens 15, 20-23
Frères, le Christ s’est réveillé d’entre les morts, le premier de tous ceux qui se sont endormis. Car la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection. En effet, c’est en Adam que meurent tous les hommes ; c’est dans le Christ que, tous revivront, mais chacun à son range : en premier, le Christ ; et ensuite, ceux qui seront au Christ lorsqu’il reviendra.
«O mort, où est ta victoire ?»
La mort nous fait peur, comme une bête mauvaise. Mais le Christ nous en a délivré. A sa suite, notre corps mortel est destiné à l’immortalité bienheureuse.
Lecture de la première Epître de saint Paul aux Corinthiens 15, 51-57
Frères, c’est une chose mystérieuse que je vous annonce : même si nous ne mourrons pas tous, nous serons tous transformés, et cela instantanément, en un clin d’œil, quand retentira le signal au dernier jour. Il retentira, en effet, et les morts ressusciteront, impérissables, et nous serons transformés. Car il faut que ce qui est périssable en nous devienne impérissable ; il faut que ce qui est mortel revête l’immortalité. Et quand ce qui est périssable sera devenu impérissable, quand ce qui est mortel aura revêtu l’immortalité, alors se réalisera la parole de l’Ecriture : La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton dard venimeux ? Le dard de la mort, c’est le péché ; ce qui renforce le péché, c’est la loi. Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par Jésus Christ, notre Seigneur.
«Notre demeure éternelle»
Les séparations que la mort sont infiniment douloureuses. Mais Dieu nous prépare une demeure éternelle où nous nous retrouverons.
Lecture de la seconde Epître de saint Paul aux Corinthiens 5, 1.6-10
Frères, le corps, qui est notre demeure sur la terre, doit être détruit, mais Dieu construit pour nous dans les cieux une demeure éternelle qui n’est pas l’œuvre des hommes. Nous avons donc pleine confiance, tout en sachant que nous sommes en exil loin du Seigneur, tant que nous habitons dans ce corps ; en effet, nous cheminons dans la foi, nous ne voyons pas. Oui, nous avons confiance, et nous préférons être en exil loin de ce corps pour habiter chez le Seigneur. Que nous soyons chez nous ou en exil, notre ambition, c’est de plaire au Seigneur. Car il faudra tous apparaître à découvert devant le tribunal du Christ pour que chacun reçoive ce qu’il a mérité, soit en bien soit en mal, pendant qu’il était dans son corps.
«Dieu nous prendra avec lui»
Ceux qui nous ont quittés sont avec le Christ Jésus. La perspective de les rejoindre en allant à la rencontre du Seigneur adoucit notre épreuve actuelle et adoucira celle de notre propre mort.
Lecture de la première Epître de saint Paul aux Thessaloniciens 4, 13-18
Frères, nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, nous le croyons, ceux qui se sont endormis en Jésus, Dieu les prendra avec lui. Car, sur la parole du Seigneur, nous vous déclarons ceci : nous les vivants, nous qui sommes encore là pour attendre le retour du Seigneur, nous ne devancerons pas les morts. Au signal donné par la voix de l’archange, à l’appel de Dieu, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et les morts unis au Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, nous les vivants, nous qui sommes encore là, nous serons emportés sur les nuées du ciel en même temps qu’eux, à la rencontre du Seigneur. Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur. Retenez ce que je viens de dire, et consolez-vous les uns les autres.
«Nous vivrons avec le Christ»
Si un homme a souffert pendant sa vie, surtout s’il a souffert pour la justice ou pour le Royaume de Dieu, comme saint Paul que nous allons entendre nous parler, il n’aura pas perdu sa peine : il sait que Dieu le récompensera.
Lecture de la seconde Epître de saint Paul à Timothée 2, 8-13
Souviens-toi de Jésus Christ, le descendant de David : il est ressuscité d’entre les morts, voilà mon Evangile. C’est pour lui que je souffre, jusqu’à être enchaîné comme un malfaiteur. Mais on n’enchaîne pas la parole de Dieu ! C’est pourquoi je supporte tout pour ceux que Dieu a choisis, pour qu’ils obtiennent eux aussi le salut par Jésus Christ, avec la gloire éternelle. Elle est sûre, cette parole : « Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons. Si nous le renions, lui aussi nous reniera. Si nous sommes infidèles, lui, il restera fidèle, car il ne peut se renier lui-même. »
«L’amour nous fait passer de la mort à la vie»
L’amour, c’est la vie de Dieu. Celui qui a vécu pour ses frères ne mourra pas pour toujours, car il a déjà commencé ici-bas sa vie éternelle.
Lecture de la première Epître de saint Jean 3, 14-16
Frères bien-aimés, parce que nous aimons nos frères, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas reste dans la mort. Tout homme qui a de la haine pour son frère est un meurtrier, et vous savez que la vie éternelle ne demeure jamais dans un meurtrier. A ceci nous avons reconnu l’Amour : c’est que Jésus a donné sa vie pour nous ; et nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
«Heureux ceux qui meurent dans le Seigneur»
L’œuvre de l’homme n’est pas détruite par sa mort, Dieu en fait le motif de sa récompense.
Lecture du livre de l’Apocalypse de saint Jean 14, 13
En ces jours-là, j’entendis une voix qui venait du ciel. Elle me disait d’écrire ceci : « Heureux désormais les morts qui s’endorment dans le Seigneur. Oui, dit l’Esprit de Dieu, qu’ils se reposent de leurs peines, car leurs actes les suivent. »
«La demeure de Dieu avec les hommes»
Le monde où nous vivons est destiné à mourir pour faire place à un monde nouveau. La mort de chacun de nous prépare cet univers recréé par Dieu, où nous serons rassemblés dans la joie.
Lecture du livre de l’Apocalypse de saint Jean 21, 1-5a.6b-7
En ces jours-là, j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et il n’y avait plus de mer. Et j’ai vu descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux. Et j’ai entendu la voix puissante qui venait du Trône divin ; elle disait : « Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront son peuple, Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et il n’y aura plus de mort ; et il n’y aura plus de pleurs, de cris, ni de tristesse ; car la première création aura disparu. » Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara : «Voici que je fais toutes choses nouvelles. C’est moi l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. C’est moi qui donnerai gratuitement à celui qui a soif l’eau de la source de vie. Telle sera la part du vainqueur ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »
LA PRIÈRE UNIVERSELLE
(propositions)
– Pour xxx qui est entré dans la paix du Seigneur. Seigneur, nous te prions.
O Seigneur en ce jour, écoute nos prières
– xxx demeure en nos cœurs, son sourire, sa force, son amour nous accompagnent pour toujours. Seigneur, nous te prions pour ceux qui souffrent seuls, sans famille et sans amis.
O Seigneur en ce jour, écoute nos prières
– Pour qu’à travers l’épreuve du deuil jaillisse la lumière de l’espérance. Seigneur, nous te prions. O Seigneur en ce jour, écoute nos prières
– Pour tous ceux qui, malades, âgés, ou à l’autre bout du monde, participent par la pensée et leur prière à cette célébration.
O Seigneur en ce jour, écoute nos prières
Autres propositions des prières universelles
Introduction :
Unis dans la peine, prions ensemble….
Prière :
Pour ………..
Et pour les défunts que nous avons connus et aimés Prions le Seigneur…
Refrain : Souviens-toi, Seigneur de tons Amour.
Pour nos amis qui sont aujourd’hui dans la peine Et pour tous ceux qui pleurent Prions le Seigneur…
Pour ceux qui souffrent et sont découragés Pour ceux qui n’ont personne auprès d’eux qui les aide Prions le Seigneur…
Pour ceux qui se dévouent au service des autres…. Prions le Seigneur…
Pour ceux qui croient à la Résurrection Pour ceux qui cherchent la vérité Prions le Seigneur…
Pour nous tous ici rassemblés Pour ceux qui n’ont pas pu venir Et ceux qui ont demandé de prier pour eux Prions le Seigneur…
Conclusion :
Dieu qui aimes tous les hommes Permets que la prière de ton Eglise Serve au salut des vivants et des morts. Par Jésus, Ton Fils, qui vit avec Toi et le Saint-Esprit Pour les siècles des siècles. Amen.
Autre suggestion de prière (même introduction et même conclusion que précédemment).
Seigneur, nous Te présentons toute la vie de notre ami ……….., Les efforts qu’il (elle) a su faire pour aimer, Sa vie de travail, son dévouement…. A travers joies, peines, souffrances… Nous t’offrons cette richesse de vie et nous Te prions….
Refrain
Notre ami n’est plus visiblement parmi nous, Qu’il soit auprès de Toi. Par l’eau du Baptême Tu lui as fait signe Que tu l’appelais à la Vie, Nous savons Ta tendresse : donne lui la Vie éternelle. Tu connais, Seigneur, Tous les efforts des hommes, Pour vaincre la maladie, la souffrance, l’injustice, Toute la solidarité humaine face à l’épreuve. Avec tous ceux et pour ceux qui ont entouré d’affection Et de soins notre frère…………….. nous Te prions…..
Pour la famille de ……………. ; Que Ta mystérieuse présence leur ouvre un chemin d’Espérance Et leur permette de tenir bon dans l’épreuve. Que toutes les marques de sympathie qu’elle a reçues Soient pour elle signes de Ton amour… nous Te prions…. Pour le monde dans lequel nous vivons, Que grandisse dans le cœur de chacun Le respect des autre, l’accueil des différences, La tendresse pour les petites gens, nous te prions….
Index des textes (voir ci-dessous les textes complets)
POUR UN ENFANT, UN JEUNE
1. Prière auprès d’un enfant
2. Leurs âmes habitent la maison de demain – Khalil Gibran
3. Ils savent l’innocence première – Charles Péguy
4. Qui donc est Père autant que toi ?
ESPÉRANCE
1. L’arbre et la graine – Benoît Marchon
2. Au bout de la route – Joseph Folliet
3. Tu t’en vas
4. La mort comme une saison – Martin Gray
5. Préparer demain
6. Un amour m’attend – Mère Aline Aimée
7. Prière pour continuer la route
8. Prière de Saint Augustin
À-DIEU
1. Être fidèle à ceux qui sont morts – Martin Gray
2. L’amour ne disparaît jamais – Canon Henry Scott Holland
3. Passage d’une rive à l’autre – P. Rabine (ancien évêque de Cahors)
4. Je suis debout sur la plage – William Blake
5. Tu retrouveras ceux que tu as aimés
6. Nous n’avons jamais su
7. C’est qui Grand-mère ? – Une petite fille
8. Quand je partirai
9. Il restera de toi – Inspiré d’un évangile de Jean (chap. 12 – v. 25)
BILAN DE VIE
1. Ses traces sur le sable – Adémas De Borros « Poète brésilien »
2. Me voici Seigneur, au soir de ma vie
3. Père, entre tes mains, je remets ma vie – Jean Delumeau
4. Le jour de l’homme – Jacques Leclerc
TEXTES COMPLETS
POUR UN ENFANT, UN JEUNE
1 – Prière auprès d’un enfant
Nous voilà tout près, tout proches du corps de ce petit (prénom de l’enfant).
Osons doucement cette prière :
Seigneur, tu nous vois auprès de ce petit…
Tu sais bien ce qu’il y a dans notre cœur, Tu vois notre peine !
Tu comprends notre révolte.
Toi qui as crié sur la croix : Père, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Pose ton regard sur cette maman, ce papa, cette famille.
Toi en qui Jésus est venu tout partager,
Toi qui t’es fait l’un de nous, Tu le sais,
aujourd’hui nous avons du mal à prier
car il n’a pas eu son compte de vie, ce petit… !
Aide nous à Te prier !
Nous croyons que, malgré tout, Tu es avec nous (ce matin) (cet après-midi)
Nous voulons croire qu’il est maintenant auprès de Toi,
vivant pour toujours,
car Ta volonté n’est jamais la mort, mais la Vie.
2 – Leurs âmes habitent la maison de demain
Et une femme qui portait un enfant dans ses bras dit :
« Parlez-nous des enfants. »
Et le Maître dit :
« Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous,
ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour
mais non point vos pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
car leurs âmes habitent la maison de demain
que vous ne pouvez visiter,
pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier. »
Khalil Gibran
3 – Ils savent l’innocence première
On croit que les enfants ne savent rien, dit Dieu,
et que les parents,
et que les grandes personnes
savent quelque chose.
Or je vous le dis, c’est tout le contraire
(c’est toujours le contraire).
Ce sont les parents,
ce sont les grandes personnes,
qui ne savent rien.
Ce sont les enfants qui savent
Tout.
Car ils savent l’innocence première
qui est tout.
(…) Heureux celui qui resterait comme un enfant.
Et qui, comme un enfant, garderait
Cette innocence première.
Charles Péguy
4 – Qui donc est père autant que toi ?
Toi, notre Dieu,
qui donc est Père autant que Toi ?
Qui peut, mieux que Toi,
comprendre combien est vulnérable
un cœur de père, un cœur de mère,
et quel mal est pour eux la mort d’un enfant ?
Seigneur, si nous avons de la peine à comprendre,
ne sois pas étonné…
Donne-nous plutôt ton Saint-Esprit,
donne-nous assez de foi
pour tenir debout dans l’espérance.
Toi qui ne cesses de nous porter dans ton amour,
nous remettons entre tes mains
cet enfant que tu nous avais confié,
sûrs que tu lui ouvriras ce Royaume
où toute larme est essuyée.
ESPÉRANCE
1 – L’arbre et la graine
Quelqu’un meurt,
et c’est comme des pas qui s’arrêtent…
Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ?
Quelqu’un meurt,
et c’est comme une porte qui claque…
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ?
Quelqu’un meurt,
et c’est comme un arbre qui tombe…
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ?
Quelqu’un meurt,
et c’est comme un silence qui hurle…
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ?
Benoît Marchon
2 – Au bout de la route
Au bout de la route, il n’y a pas la route
Mais le terme du pèlerinage.
Au bout de l’ascension, il n’y a pas l’ascension
Mais le sommet.
Au bout de la nuit, il n’y a pas la nuit
Mais l’aurore.
Au bout de l’hiver, il n’y a pas l’hiver
Mais le printemps.
Au bout de la mort, il n’y a pas la mort
Mais la Vie.
Au bout du désespoir, il n’y a pas le désespoir
Mais l’espérance.
Joseph Folliet
Au bout de l’humanité, il n’y a pas l’homme
Mais l’homme-Dieu,
Mais la résurrection.
3 – Tu t’en vas
Tu n’as pas attendu que soient tournées les pages que nous voulions écrire ensemble,
tu t’en vas, et tu n’as pas attendu le temps de la moisson,
le temps de récolter ce qu’ensemble nous avions semé,
tu t’en vas et tu n’as pas attendu que la maison soit finie, les enfants élevés,
tu t’en vas et tu n’as pas attendu
que nous prenions le temps de nous réconcilier avec ceux
qui nous ont fait du mal, avec ceux que nous avons blessés.
Pourtant j’espère que Dieu t’attend,
j’espère qu’il te pardonnera ce que d’autres ne t’ont pas pardonné.
J’espère que Dieu fera mûrir les semences déposées en terre,
les projets encore en devenir et les amitiés qui commençaient à fleurir.
4 – La mort comme une saison
Croire, c’est vouloir vivre,
Vivre jusqu’au bout malgré la mort.
Croire, c’est croire en la vie, et donner la vie,
C’est combattre la mort, car la vie doit chasser la mort.
À chaque printemps, l’arbre refleurit.
Et l’automne alors et l’hiver
ne sont plus que des saisons parmi d’autres.
Il faut que l’homme apprenne à voir la mort
comme un moment de la vie.
Martin Gray
5 – Préparer demain
« Même si le monde devait finir ce soir,
il faudrait passer l’après midi à préparer demain. » (Jean Guitton)
La vie attend quelque chose de nous, notre part, et nous travaillons en fait pour demain.
Ceux qui nous ont précédés avaient les yeux fixés sur nous.
À notre tour, notre vue doit porter plus loin, car le présent n’est
jamais qu’un lien entre le passé et l’avenir.
Nous récoltons une moisson que nous n’avons pas semée,
Mais cette moisson est elle-même porteuse d’une nouvelle semence
dont nous sommes tous responsables.
C’est ainsi que les générations s’enrichissent les unes les autres.
Aller droit de l’avant, oubliant le chemin parcouru, tendu de tout notre être.
6 – Un amour m’attend
Ce qui se passera de l’autre côté,
quand tout pour moi aura basculé dans l’éternité,
je ne le sais pas.
Je crois, je crois seulement
qu’un AMOUR m’attend.
Je sais pourtant qu’alors il me faudra faire, pauvre et sans poids,
le bilan de moi.
Mais ne pensez pas que je désespère.
Je crois, je crois tellement
qu’un AMOUR m’attend.
Quand je meurs, ne pleurez pas ;
c’est un AMOUR qui me prend.
Si j’ai peur – et pourquoi pas ?
Rappelez-moi simplement
qu’un AMOUR, un AMOUR m’attend.
Il va m’ouvrir tout entier à sa joie, à sa lumière.
Oui, Père, je viens à Toi,
dans le vent,
dont on ne sait ni d’où il vient, ni où il va,
vers ton AMOUR, ton AMOUR qui m’attend.
Mère Aline Aimée
7 – Prière pour continuer la route
Sur les chemins de ce qu’on appelle la vie
se croisent et s’épousent à longueur de temps
mort et vie, deuil et naissance,
trou noir et renaissance,
pleurs et rires, angoisse et paix,
vertige et assurance, fragilité et force,
indifférence et tendresse,
incertitude et conviction,
tous les « à quoi bon? » et tous les « pourquoi pas ? »…
Ainsi va la vie aux cent couleurs de nuit et de soleil.
Dieu, pèlerin embusqué
dans notre aventure humaine,
Tu es de tous nos voyages.
Tu es sur nos grand-routes et nos chemins de traverse,
sur nos terres ensoleillées et dans nos bas-fonds obscurs,
présent à toutes nos aurores et tous nos crépuscules.
Reste avec nous quand il fait jour et quand il fait nuit.
8 – Prière de Saint Augustin
Ne pleure pas si tu m’aimes !
Si tu savais le don de Dieu et ce que c’est le ciel !
Si tu pouvais d’ici entendre le chant des bienheureux,
et me voir au milieu d’eux.
Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les immenses horizons
et les nouveaux sentiers où je marche !
Si, un instant, tu pouvais contempler comme moi la beauté
devant laquelle toutes les beautés palissent !
Quoi ? Tu m’as aimé dans le pays des ombres et tu ne pourrais
me revoir, ni m’aimer dans le pays des immuables réalités ?
Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m’enchaînaient, et
quand un jour que Dieu seul connaît
et qu’il a fixé, ton âme viendra dans le ciel ou l’a précédé la mienne,
ce jour là, tu me verras et tu retrouveras mon affection purifiée.
À Dieu ne plaise, qu’entrant dans une vie plus heureuse,
je sois infidèle aux souvenirs et aux vraies joies de mon autre vie et sois devenu moins aimant !
Tu me reverras donc transfiguré dans l’extase et le bonheur, et non plus attendant la mort !
Mais avançant, d’instant en instant avec toi dans les sentiers nouveaux de la lumière et de la vie !
Alors … essuie tes larmes, et ne pleure plus …
SI TU M’AIMES … !
À-DIEU
1 – Être fidèle à ceux qui sont morts
Être fidèles à ceux qui sont morts,
ce n’est pas s’enfermer dans la douleur.
Il faut continuer de creuser son sillon droit et profond,
comme ils l’auraient fait eux-mêmes,
comme on l’aurait fait avec eux.
Être fidèles à ceux qui sont morts,
c’est vivre comme ils auraient vécu
et les faire vivre en nous,
et transmettre leur visage, leur voix, leur message
aux autres… à un fils, à un frère, à un époux, à une épouse,
ou à des inconnus, aux autres quels qu’ils soient.
Et la vie interrompue des disparus
alors germera sans fin.
Martin Gray
2 – L’amour ne disparaît jamais
Je suis passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi ; ce que nous étions l’un pour l’autre,
nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l’a toujours été, sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends, je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Canon Henry Scott Holland
3 – Passage d’une rive à l’autre
Une des plus saisissantes images de la mort
m’a toujours semblé être celle-ci : un bateau s’en va.
Il quitte notre rive.
Pour nous qui sommes sur cette rive, nous voyons les passagers du bateau qui nous quittent. Cela
nous rend tristes. Mais pour ceux de l’autre rive, quelle joie ! Car ils les voient arriver.
Et pour tous ceux qui sont partis, après la tristesse des adieux à ceux qu’ils aiment et qui les aiment,
quel bonheur de découvrir enfin ces horizons infinis, horizons infiniment plus beaux que ceux qu’ils
ont laissés ici, sur notre rive.
Et voilà qu’en pensant au bonheur qui les attend, nous oublions notre tristesse, notre peine et nous
nous réjouissons de les savoir bientôt plus heureux qu’ici.
Notre rive à nous, c’est la Terre.
L’autre rive où ils parviennent, c’est le Ciel.
C’est çà la mort.
Il n’y a pas des morts, mais des vivants sur les deux rives.
P. Rabine (ancien évêque de Cahors)
4 – Je suis debout sur la plage
Je suis debout sur la plage
Un voilier passe dans la brise du matin,
et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit : » Il est parti ! «
Parti vers où ?
Parti de mon regard, c’est tout !
Son mât est toujours aussi haut.
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et, juste au moment où quelqu’un près de moi dit « il est parti ! «
il y en a d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux,
s’exclament de joie : » Le voilà ! «
» C’est ça la mort ! «
William Blake
5 – Tu retrouveras ceux que tu as aimés
M….. , tu es parti(e)
Nous nous y attendions : il y avait si longtemps que tu souffrais,
que tu t’affaiblissais et que tu nous disais : « mon heure approche ».
Pourtant nous souffrons car ceux qu’on aime n’ont pas d’âge.
On les aime, c’est tout.
Tu retrouves maintenant ceux que tu as aimés.
Certains sont partis déjà depuis bien longtemps.
Nous ne les connaissions pas mais tu nous en parlais : maintenant tu les vois.
Pour toi, le Christ, la Vierge Marie et tous les saints
te prennent par la main pour te mener au Père.
6 – Nous n’avons jamais su
Nous n’avons jamais su vraiment ce que tu pensais
sur plein de choses pourtant essentielles.
Tu ne parlais jamais de Dieu,
mais tu allais à l’église de temps en temps
pour dire adieu à tes amis quand ils mourraient,
pour partager la joie de ceux qui se mariaient,
pour accueillir les enfants de la famille ou des amis
quand on les baptisait
et pour les entourer plus tard
quand ils faisaient leur première communion.
Aujourd’hui, nous tes proches nous te disons adieu,
nous espérons que silencieusement tu as rejoint
ceux que tu aimais,
ceux dont tu avais partagé le travail, les soucis,
ceux que tu avais aidés ou qui t’avaient rendu service.
Demain, nous aussi nous partirons
sans avoir terminé notre travail,
nous laisserons sans doute des choses à faire,
nous abandonnerons nos travaux entrepris
que d’autres, à notre place poursuivront.
Mais ce jour-là nous espérons te retrouver, nous viendrons,
silencieusement nous asseoir auprès de toi dans la maison de Dieu.
7 – C’est qui Grand-mère ?
C’est qui Grand’Mère ?
Dans le dictionnaire, c’est la mère de notre père ou de notre mère.
Mais ce ne sont que des mots !
C’est qui en fait, Grand’Mère ?
Grand’Mère, c’est comme amour.
Celui que l’on donne avec liberté, générosité et sincérité.
Grand’Mère, c’est comme réconfort.
Quelle force, quel courage de redonner le moral, la confiance à ceux qui l’ont perdus, quand on est
âgée comme toi.
Grand’Mère, c’est comme bonté.
Partager, regarder, se préoccuper de son prochain : comme tu savais bien le faire !
Grand’Mère, c’est comme gâteau.
Ces après-midi passés ensemble : goûter, jeux, chansons enfance, joie.
Grand’Mère, c’est comme foi.
La tienne si grande, si simple et si pure que cela, parfois, nous donnait envie de l’accaparer.
Grand’Mère, c’est comme prière.
Ce temps passé, ces tonnes de mots prononcés, cette énergie déployée, cette volonté formidable !
Grand’Mère, c’est comme famille.
Le trait d’union, le lien, le centre, parce que l’on se sentait bien, près de toi, ensemble !
Grand’Mère, c’est comme souffrance.
Celle qui t’accompagnait tous les jours et que tu offrais sans te plaindre, toujours !
Aujourd’hui, Grand’Mère, c’est comme douleur.
Tu n’es plus là, mais si, mais non, c’est pas possible. Je te vois encore, y’a un truc, quelque chose qui
m’échappe, c’est le vide, le regret.
Nous sommes tristes, mais non, il faut se réjouir : tu es là-haut,
avec Lui,
avec eux,
avec nous,
tu es heureuse !
C’est Grand’Mère, comme bonheur, enfin !
Merci Grand’Mère !
Une petite-fille
8 – Quand je partirai (Texte hawaïen)
Maintenant que je suis parti, laissez-moi aller
même s’il me restait encore des choses à voir et à faire.
Ma route ne s’arrête pas ici.
Ne vous attachez pas à moi à travers vos larmes.
Soyez heureux de toutes les années passées ensemble.
Je vous ai donné mon amour, et vous pouvez seulement
deviner combien de bonheur vous m’avez apporté.
Je vous remercie pour l’amour que vous m’avez témoigné.
Mais il est temps maintenant que je poursuive ma route.
Pleurez-moi quelque temps, si pleurer il vous faut.
Et ensuite, laissez votre peine se transformer en joie.
Car c’est pour un moment seulement que nous nous séparons.
Bénissez donc les souvenirs qui sont dans votre cœur.
Je ne serai pas très loin, car la vie se poursuit.
Si vous avez besoin de moi, appelez-moi, je viendrai
même si vous ne pouvez me voir ou me toucher.
Je serai près de vous.
Et si vous écoutez avec votre coeur,
vous percevrez tout mon amour autour de vous
dans sa douceur et sa clarté.
Et puis, quand vous viendrez à votre tour par ici,
je vous accueillerai avec le sourire
et je vous dirai : « bienvenue chez nous ».
9 – Il restera de toi
« Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera »
Évangile de Jean (chap. 12 – v. 25)
Il restera de toi ce que tu as donné
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés
Il restera de toi de ton jardin secret
Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée
Ce que tu as donné en d’autres fleurira, celui qui perd sa vie un jour la trouvera
Il restera de toi ce que tu as offert
Entre tes bras ouverts un matin au soleil
Il restera de toi ce que tu as perdu
Que tu as attendu plus loin que tes réveils
Ce que tu as souffert en d’autres revivra, celui qui perd sa vie un jour la trouvera
Il restera de toi une larme tombée
Un sourire germé sur les yeux de ton cœur
Il restera de toi ce que tu as semé
Que tu as partagé aux mendiants du bonheur
Ce que tu as semé en d’autres germera, celui qui perd sa vie un jour la trouvera
BILAN DE VIE
1 – Ses traces sur le sable
J’ai rêvé que je cheminais sur la plage en compagnie du Seigneur.
Et que, dans la toile de ma vie
se réfléchissaient tous les jours de ma vie.
J’ai regardé en arrière, et j’ai vu qu’à ce jour
où passait le film de ma vie
surgissaient des traces sur le sable :
l’une était mienne, l’autre celle du Seigneur.
Ainsi nous continuions à marcher
jusqu’à ce que tous mes jours fussent achevés.
Alors je me suis arrêté, j’ai regardé en arrière.
J’ai retrouvé alors qu’en certains endroits
il y avait seulement une empreinte de pied…
Et ces lieux coïncidaient justement avec les jours
les plus difficiles de ma vie,
les jours de plus grande angoisse,
de plus grande peur,
et de plus grandes douleurs…
J’ai donc interrogé :
Seigneur, tu as dit que tu étais avec moi
tous les jours de ma vie,
et j’ai accepté de vivre avec toi.
Mais, pourquoi m’as-tu laissé seul,
dans les pires moments de ma vie ?
Et le Seigneur me répondit :
Mon Fils, je t’aime, j’ai dit que je serais avec toi
durant la promenade,
et que je ne te laisserais pas une seule minute.
Je ne t’ai pas abandonné.
Les jours où tu as vu à peine une trace sur le sable
furent les jours où je t’ai porté…
Adémas De Borros « Poète brésilien »
2 – Me voici Seigneur, au soir de ma vie
Me voici, Seigneur, au soir de ma vie.
Avec l’amour que j’ai livré et le bonheur que j’ai reçu.
Avec la joie que j’ai connue et la tendresse que j’ai donnée.
Avec l’ardeur des matins et la fatigue issue des mêmes gestes inlassablement répétés sans fin.
Avec mon esprit en éveil et ma colère contenue.
Avec ma générosité pareille à une table toujours ouverte.
Avec mes chagrins, mes défaillances et aussi mes impatiences,
j’ai continué avec ténacité à travers les hivers et les étés
la patiente création de notre existence.
Et, lorsqu’au dernier soir, je contemplerai la longue course de mes jours
comme un paysage peuplé de tous ces êtres chers avec qui j’ai fait la route,
Seigneur, tu seras à mes côtés, tu regarderas avec moi.
Et je dirai : Me voici, Seigneur,
je te remets l’œuvre de mes mains et de mon cœur.
Il y a de l’ombre, il y a de la lumière
comme en tout univers,
mais je suis resté(e) fidèle.
3 – Père, entre tes mains, je remets ma vie
Au moment de mourir,
j’aimerais être assez conscient pour redire la parole du Sauveur :
« Père, entre tes mains, je remets ma vie… »
Elle a eu ses peines et ses joies, ses échecs et ses succès,
ses ombres et ses lumières,
ses fautes, ses erreurs et ses insuffisances,
et aussi ses enthousiasmes, ses élans et ses espérances.
J’ai terminé ma course.
Que je m’endorme dans ta paix et dans ton pardon !
Sois mon refuge et ma lumière.
Je m’abandonne à toi. Je vais entrer dans la terre.
Mais que mon ultime pensée soit celle de la confiance.
Puisse-je alors me rappeler le verset cité par saint Paul :
» Éveille-toi, ô toi qui dors, lève-toi d’entre les morts
et sur toi luira le Christ ! » (Eph. 4,14)
Sûr de ta Parole, Seigneur,
je crois que je revivrai avec tous les miens
et avec la multitude de ceux pour qui tu as donné ta vie.
Alors, la terre sera rénovée et réhabilitée
et il n’y aura plus ni mort, ni peur, ni larme. »
Jean Delumeau
4 – Le jour de l’homme
« Je suis la résurrection et la vie, dit Jésus, qui croit en moi, fut-il mort, vivra ».
Et je crois, oui, je crois qu’un jour, Ton jour, Ô mon Dieu,
je m’avancerai vers Toi
avec mes pas titubants,
avec toutes mes larmes dans mes mains,
et ce cœur merveilleux que Tu nous as donné,
ce cœur trop grand pour nous puisqu’il est fait pour Toi…
Un jour, je viendrai,
et Tu liras sur mon visage toute la détresse, tous les combats,
tous les échecs des chemins de la liberté,
et tu verras tout mon péché.
Mais je sais, Ô mon Dieu, que ce n’est pas grave le péché, quand on est devant Toi.
car c’est devant les hommes que l’on est humilié,
mais devant toi, c’est merveilleux d’être si pauvre,
puisqu’on est tant aimé !
Un jour, Ton jour, Ô mon Dieu, je viendrai vers Toi,
et dans la formidable explosion de ma résurrection,
je saurai enfin que la tendresse, c’est Toi,
que ma liberté, c’est encore Toi.
Je viendrai vers Toi, Ô mon Dieu, et tu me donneras ton visage.
Je viendrai vers Toi avec mon rêve le plus fou :
t’apporter le monde dans mes bras.
Je viendrai vers Toi et je crierai à pleine voix
toute la vérité de la vie sur la terre.
Je te crierai mon cri qui vient du fond des âges :
« Père, j’ai tenté d’être un homme et je suis ton enfant… »
Jacques Leclerc
1. Psaume 22 : Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer. (voir le chant dans le choix de chants)
2. Psaume 24 : Le Seigneur est mon Sauveur.
3. Psaume 26 : Je verrai la bonté du Seigneur, sur la terre des vivants. (voir le chant dans le choix de chants)
4. Psaume 41 : Mon âme a soif du Dieu vivant.
5. Psaume 102 : Seigneur, ton amour soit sur nous, comme notre espoir est en toi.
6. Psaume 114 : Je marcherai en présence de Dieu, sur la terre des vivants.
7. Psaume 129 : Je mets mon espoir dans le Seigneur, je suis sûr de sa parole
Psaume 22
Le Seigneur est mon berger :
rien ne saurait me manquer
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Ma lumière et mon salut c’est le Seigneur, Alléluia !
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple.
Écoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. »
C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face.
Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur.
Psaume 24
Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m’oublie pas,
en raison de ta bonté, Seigneur.
L’angoisse grandit dans mon cœur :
tire-moi de ma détresse.
Vois ma misère et ma peine,
enlève tous mes péchés.
Garde mon âme, délivre-moi ;
je m’abrite en toi : épargne-moi la honte.
Droiture et perfection veillent sur moi,
sur moi qui t’espère !
Psaume 26
Ma lumière et mon salut c’est le Seigneur, Alléluia !
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple.
Écoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. »
C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face.
Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur
Psaume 41
Mon âme a soif du Dieu vivant ;
quand le verrai-je face à face ?
Comme un cerf altéré
cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche,
toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m’avancer,
paraître face à Dieu ?
Envoie ta lumière et ta vérité :
qu’elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu’en ta demeure.
J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu !
Pourquoi te désoler, ô mon âme,
et gémir sur moi ?
Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce :
Il est mon Sauveur et mon Dieu
Psaume 102
Le Seigneur est tendresse et pitié
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
Il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui Le craint !
Il sait de quoi nous sommes pétris,
Il se souvient que nous sommes poussière.
L’homme ! ses jours sont comme l’herbe ;
comme la fleur des champs, il fleurit :
dès que souffle le vent, il n’est plus,
même la place où il était l’ignore.
Mais l’Amour du Seigneur, sur ceux qui Le craignent,
est de toujours à toujours,
et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
pour ceux qui gardent Son alliance
Psaume 114
Le Seigneur entend le cri de ma prière
Le Seigneur est justice et pitié,
notre Dieu est tendresse.
Le Seigneur défend les petits :
j’étais faible, il m’a sauvé.
Je crois, et je parlerai,
moi qui ai beaucoup souffert,
moi qui ai dit dans mon trouble :
« L’homme n’est que mensonge. »
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les Siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, Ton serviteur,
moi, dont Tu brisas les chaînes ?
Psaume 129
Je mets mon espoir dans le Seigneur,
je suis sûr de Sa Parole.
Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !
Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l’homme te craigne.
J’espère le Seigneur de toute mon âme ;
je l’espère, et l’attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur
plus qu’un veilleur ne guette l’aurore.
Oui, près du Seigneur, est l’amour ;
près de lui, abonde le rachat.
C’est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (14,1-6)
A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, beaucoup pourront trouver leur demeure, sinon, est-ce que je vous aurais dit : ‘ Je pars vous préparer une place ‘ ? Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi. Pour aller où je m’en vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 5,3-12)
Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux ! Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise ! Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés ! Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde ! Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu ! Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu ! Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux ! Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux !
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (11,21-27)
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. Mais je sais que, maintenant encore, Dieu t’accordera tout ce que tu lui demanderas. Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera au dernier jour, à la résurrection. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?» » Elle répondit : « Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le crois ; tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (12,23-26)
A l’approche de sa passion Jésus dit à la foule: L’heure est venu où doit être glorifié le Fils de l’homme. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd; et qui hait sa vie en ce monde la conservera en vie éternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive, et où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (11,32-38.40)
En ce temps là dès que Mari la sœur de Lazare, vit Jésus, elle tomba à ses pieds et lui dit: « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort! » 33 Lorsqu’il la vit pleurer, et pleurer aussi les Juifs qui l’avaient accompagnée, Jésus frémit en son esprit et se troubla. 34 Il dit: « Où l’avez-vous mis? » Ils lui dirent: « Seigneur, viens et vois. » 35 Jésus pleura. 36 Les Juifs dirent alors: « Voyez comme il l’aimait! » 37 Mais quelques-uns d’entre eux dirent: « Ne pouvait-il pas, lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, faire aussi que celui-ci ne mourût pas? » 38 Alors Jésus, frémissant à nouveau en lui-même, se rend au tombeau. C’était une grotte, avec une pierre placée par-dessus. 39 Jésus dit: « Enlevez la pierre! » Marthe, la soeur du mort, lui dit: « Seigneur, il sent déjà: c’est le quatrième jour. » 40 Jésus lui dit: « Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu? »
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (6,51-56)
Jésus à dit à ses disciples : Je suis le pain vivant, descendu du ciel. Qui mangera ce pain vivra à jamais. Et même, le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde. » Les Juifs alors se mirent à discuter fort entre eux; ils disaient: « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger? » 53 Alors Jésus leur dit:
« En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (6,37-40)
Jésus à dit à ses disciples : Tout ce que me donne le Père viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors; car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est la volonté de celui qui m’a envoyé que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. Oui, telle est la volonté de mon Père, que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (5,24-29)
Jésus à dit à ses disciples : En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. 25 En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient — et c’est maintenant — où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront.26 Comme le Père en effet a la vie en lui-même, de même a-t-il donné au Fils d’avoir aussi la vie en lui-même et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement parce qu’il est Fils d’homme. N’en soyez pas étonnés, car elle vient, l’heure où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et sortiront: ceux qui auront fait le bien, pour une résurrection de vie, ceux qui auront fait le mal, pour une résurrection de jugement.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (25,31-46)
Jésus à dit à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire. 32 Devant lui seront rassemblées toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs. 33 Il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. 34 Alors le Roi dira à ceux de droite: Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. 35 Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, 36 nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir. 37 Alors les justes lui répondront: Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te désaltérer, 38 étranger et de t’accueillir, nu et de te vêtir, 39 malade ou prisonnier et de venir te voir? 40 Et le Roi leur fera cette réponse: En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. 41 Alors il dira encore à ceux de gauche: Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges. 42 Car j’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger, j’ai eu soif et vous ne m’avez pas donné à boire, 43 j’étais un étranger et vous ne m’avez pas accueilli, nu et vous ne m’avez pas vêtu, malade et prisonnier et vous ne m’avez pas visité. 44 Alors ceux-ci lui demanderont à leur tour: Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou prisonnier, et de ne te point secourir? 45 Alors il leur répondra: En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait. 46 Et ils s’en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (10,28-30)
28 Pierre se mit à lui dire: « Voici que nous, nous avons tout laissé et nous t’avons suivi. » 29 Jésus déclara: « En vérité, je vous le dis, nul n’aura laissé maison, frères, soeurs, mère, père, enfants ou champs à cause de moi et à cause de l’Evangile, 30 qui ne reçoive le centuple dès maintenant, au temps présent, en maisons, frères, soeurs, mères, enfants et champs, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (17,24-26)
Avant de retourner à son Père Jésus pria ainsi: « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et moi en eux. »
LA PRIERE UNIVERSELLE
(propositions)
– Pour xxx qui est entré dans la paix du Seigneur. Seigneur, nous te prions.
O Seigneur en ce jour, écoute nos prières
– xxx demeure en nos cœurs, son sourire, sa force, son amour nous accompagnent pour toujours. Seigneur, nous te prions pour ceux qui souffrent seuls, sans famille et sans amis.
O Seigneur en ce jour, écoute nos prières
– Pour qu’à travers l’épreuve du deuil jaillisse la lumière de l’espérance. Seigneur, nous te prions. O Seigneur en ce jour, écoute nos prières
– Pour tous ceux qui, malades, âgés, ou à l’autre bout du monde, participent par la pensée et leur prière à cette célébration.
O Seigneur en ce jour, écoute nos prières
Autres propositions des prières universelles
Introduction :
Unis dans la peine, prions ensemble….
Prière :
Pour ………..
Et pour les défunts que nous avons connus et aimés Prions le Seigneur…
Refrain : Souviens-toi, Seigneur de tons Amour.
Pour nos amis qui sont aujourd’hui dans la peine Et pour tous ceux qui pleurent Prions le Seigneur…
Pour ceux qui souffrent et sont découragés Pour ceux qui n’ont personne auprès d’eux qui les aide Prions le Seigneur…
Pour ceux qui se dévouent au service des autres…. Prions le Seigneur…
Pour ceux qui croient à la Résurrection Pour ceux qui cherchent la vérité Prions le Seigneur…
Pour nous tous ici rassemblés Pour ceux qui n’ont pas pu venir Et ceux qui ont demandé de prier pour eux Prions le Seigneur…
Conclusion :
Dieu qui aimes tous les hommes Permets que la prière de ton Eglise Serve au salut des vivants et des morts. Par Jésus, Ton Fils, qui vit avec Toi et le Saint-Esprit Pour les siècles des siècles. Amen.
Autre suggestion de prière (même introduction et même conclusion que précédemment).
Seigneur, nous Te présentons toute la vie de notre ami ……….., Les efforts qu’il (elle) a su faire pour aimer, Sa vie de travail, son dévouement…. A travers joies, peines, souffrances… Nous t’offrons cette richesse de vie et nous Te prions….
Refrain
Notre ami n’est plus visiblement parmi nous, Qu’il soit auprès de Toi. Par l’eau du Baptême Tu lui as fait signe Que tu l’appelais à la Vie, Nous savons Ta tendresse : donne lui la Vie éternelle. Tu connais, Seigneur, Tous les efforts des hommes, Pour vaincre la maladie, la souffrance, l’injustice, Toute la solidarité humaine face à l’épreuve. Avec tous ceux et pour ceux qui ont entouré d’affection Et de soins notre frère…………….. nous Te prions…..
Pour la famille de ……………. ; Que Ta mystérieuse présence leur ouvre un chemin d’Espérance Et leur permette de tenir bon dans l’épreuve. Que toutes les marques de sympathie qu’elle a reçues Soient pour elle signes de Ton amour… nous Te prions…. Pour le monde dans lequel nous vivons, Que grandisse dans le cœur de chacun Le respect des autre, l’accueil des différences, La tendresse pour les petites gens, nous te prions….
LA PRIÈRE UNIVERSELLE
1ère intention : Pour le défunt et pour ceux qui nous ont quittés
Je suis la Résurrection et la Vie, dit Jésus. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra
Choisir parmi les propositions
- Pour… et pour tous ceux qui nous ont quittés, afin qu’ils trouvent place
dans la maison du Père pour la vie éternelle.
Ensemble, nous prions. - Pour l’amour et la tendresse que …………….. a fait naître en nos
cœurs ; pour sa vie qui fut pour nous un signe de ta présence, nous te
rendons grâce, Seigneur.
Ensemble, nous prions. - Souviens-toi, Seigneur, de ……………… et de tous les défunts de nos
familles, de ceux que nous avons connus et aimés. Pour que nous
soyons, à notre tour, capables de transmettre aux autres un témoignage
d’amour et d’espérance ; pour que notre affection pour eux reste vivante,
ensemble, nous prions. - Pour la part de joie et de bonheur que ……………. a donnée autour de lui
(d’elle), et qu’il (elle) a reçue des siens et de ceux qui l’aimaient ; pour les
peines et les souffrances qu’il (elle) savait porter, Seigneur, nous te
remercions. Pour que nous soyons à notre tour capables de transmettre
aux autres ce même témoignage d’Amour et d’Espérance,
ensemble nous prions
2ème intention : Pour la famille et pour les proches
Venez à moi vous tous qui souffrez et qui ployez sous le fardeau, dit Jésus et je vous soulagerai.
Choisir parmi les propositions
- Pour que le Seigneur soit la force de cette famille en deuil et de tous
ceux qui sont aujourd’hui dans la nuit, la tristesse et le déchirement,
pour qu’Il éclaire chacun par l’espérance de la résurrection,
ensemble nous prions. - Pour les proches de …………. dans le deuil et la peine : qu’ils gardent la
certitude que la séparation n’est pas définitive. Que l’affection, l’amitié et
l’amour qui les entourent, les aident à supporter l’épreuve.
Ensemble nous prions. - Pour les proches et les amis de ……………… qui le (la) pleurent
aujourd’hui : sois près d’eux, Seigneur, avec la force de ton amour et
donne-leur le courage de surmonter la douleur de la séparation, pour
qu’ils vivent dans l’espérance de retrouver un jour celui (celle) qu’ils
aiment.
Ensemble nous prions. - Pour la part de joie et de bonheur que ..………………………. a donnée
autour de lui (d’elle) et qu’il (elle) a reçue des siens et de ceux qui
l’aimaient ; pour les peines et les souffrances qu’il (elle) savait porter,
Seigneur, nous te remercions. Pour que nous soyons à notre tour
capables de transmettre aux autres ce même témoignage d’amour et
d’espérance, ensemble nous prions.
3ème intention : Pour tous ceux qui souffrent
Il essuiera toute larme de leurs yeux.
Choisir parmi les propositions
- Pour ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur cœur, afin qu’ils ne se
sentent jamais abandonnés de Dieu,
ensemble nous prions. - Pour tous ceux qui souffrent et sont découragés ; pour ceux qui n’ont
personne pour leur tendre une main secourable ; pour les familles, amis,
voisins et tous ceux qui se dévouent -de jour et de nuit- au service des
malades et des handicapés,
ensemble nous prions. - Pour tous ceux qui connaissent la souffrance, la longue maladie, le
handicap, la dépendance, pour ceux qui les accompagnent : que Dieu leur
donne courage et force.
Ensemble nous prions. - Pour ceux que la vie a marqués, durement éprouvés dans leur cœur ou
dans leur corps : que le Seigneur leur accorde la force de vivre et le
courage de lutter ; qu’il nous ouvre à leur souffrance et à leur peine.
Ensemble nous prions.
4ème intention : Pour l’Église et pour tous les hommes
Choisir parmi les propositions
Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés
- Pour l’Église, afin qu’elle révèle au monde que le Christ est le Seigneur des
vivants et des morts, et qu’elle marche aux côtés de ceux qui combattent la
souffrance et l’injustice,
ensemble nous prions. - Pour ceux qui croient en la résurrection, pour tous ceux qui cherchent la
vérité, pour ceux qui croient en un monde meilleur, pour ceux qui luttent pour
une terre de justice, de respect et de fraternité,
ensemble nous prions. - Pour les chrétiens du monde entier et pour nous tous ici réunis, afin que nous
sachions vivre dans la foi et l’espérance pour une vie plus fraternelle et plus
juste,
ensemble nous prions. - Pour que grandissent dans le cœur de chacun le respect des autres, l’accueil
des différences, la solidarité pour les plus démunis et l’espérance d’une vie
meilleure dans la foi et la charité,
ensemble nous prions