Eglise Notre-Dame de la Visitation

Autre-église

Notre-Dame de la Visitation

Consacrée à la Vierge, cette église est depuis de nombreux siècles un lieu de pèlerinage marial important, sous le vocable Notre-Dame de la Délivrance.
L’église Notre-Dame est classée

L’église est un vaisseau divisé en trois nefs de pierres et de briques, construit de 1759 à 1766.

L’église est dédiée à la Vierge

Consacrée à la Vierge, cette église est depuis de nombreux siècles un lieu de pèlerinage marial important, sous le vocable Notre-Dame de la Délivrance.

Maître-autel

Le maître-autel en chêne date du début de XVIIIe siècle. Il est orné de sculptures du Saint Sacrement et du Saint Esprit, ainsi que d’une toile remontant à la deuxième moitié du XVIIe siècle et présentant la Sainte Famille.

La statue miraculeuse

Dans la paroisse, le culte marial est bien présent et il a pour objet principal la statue miraculeuse de Notre-Dame de la Délivrance, vénérée depuis des siècles dans l’église du village comme patronne de la localité et invoquée par de nombreux pèlerins. Jadis, l’affluence des fidèles était surtout importante le premier dimanche de juillet (Solennité de la Visitation), jour de la grande procession.

La Madone est vénérée spécialement par les futures mères, pour obtenir une heureuse délivrance (d’où le vocable de la Vierge). Depuis des siècles, la statue de Notre-Dame de la Délivrance est célèbre par ses miracles. Deux grands cadres vitrés renferment 79 ex-voto d’argent offerts par des pèlerins à Notre-Dame de la Délivrance.

La Madone miraculeuse est une sculpture en bois polychrome, haute de 145 cm, réalisée dans la région de la Meuse moyenne vers 1520 -1525 et attribuée à l’entourage du sculpteur Jan van Steffeswert ; cette oeuvre présente ainsi les caractéristiques des sculptures allemandes.

La polychromie a été renouvelée à la mode néogothique. Marie est représentée debout sur le croissant de lune. Honorée sous le vocable de Notre Dame de la Délivrance, cette statue porte deux couronnes en argent ajouré ornées toutes deux du même blason comtal. Pour sortir en procession, la Madone était jadis revêtue d’un manteau de velours bleu bordé de fourrure blanche.

Aucune image du Christ n’a été plus chère aux générations chrétiennes que celle de Jésus-Bon-Pasteur. La sculpture, la peinture comme la prière de l’Église des premiers siècles se nourrissaient de ce thème pastoral avec une créativité extraordinaires. Fresques de baptistères, parois de catacombes et stèles de tombes anciennes dépeignent de1001 manières la présence d’une brebis et d’un berger.

Les premiers croyants retrouvaient ainsi la poignante sollicitude de Dieu à leur égard, dépeinte dans l’émouvante histoire de la brebis perdue ramenée sur les épaules d’un berger rayonnant de joie. Mais les premiers chrétiens y admiraient aussi l’incroyable affirmation d’identité enfouie dans l’allégorie du Bon Pasteur : « Je suis le Bon Berger ». Pour la vie de ses brebis le vrai pasteur va jusqu’à s’offrir en sacrifice.Par le don de sa vie il manifeste le sérieux infini, la sincérité totale et le désintéressement absolu, avec lesquels il a adopté et pris en charge le troupeau. Tout péril menaçant les brebis le mobilise lui-même tout entier; car il est au service des brebis.

Parce que ce lieu de culte existait avant 1802, il est une propriété communale. Mais l’entretien journalier ainsi que les activités conformes à la destination de l’immeuble ne se font pas par l’administration communale. Une loi napoléonienne de 1809 prévoit que les biens destinés au culte seront gérés par une institution publique : la fabrique d’église. A charge pour l’évêque, le Conseil communal et le Gouverneur d’exercer le contrôle .

Vitrail de l’Annonciation

Vit

Le Conseil de Fabrique se réunit cinq fois par an. Le Bourgmestre et le curé en sont membres de droit ; les autres membres sont élus (actuellement par le Conseil lui-même).
Pour sa gestion des moyens matériels nécessaires à l’exercice du culte la Fabrique dispose d’une partie des collectes, d’une partie des funérailles et mariages ainsi que des revenus de terrains ou immeubles legués par le passé. Les budgets, comptes et procès-verbaux des délibérations sont publics.
Les Fabriciens ne sont pas rémunérés et leur bénévolat, très souvent bien discret, s’avère vital pour la survie de l’édifice.