Il entre normalement dans le service des entreprises de pompes funèbres de contacter le prêtre afin de planifier la célébration des funérailles. Cependant, rien n’empêche que la famille contacter l’un des prêtres directement, après accord avec les pompes funèbres sur la date et l’heure de la célébration.
Contact : Abbé Cyprien Mbi Tsasa : GSM 0486.42.43.99
« Messe » ou « absoutes » ?
Les funérailles peuvent se célébrer avec une célébration de l’eucharistie. En d’autre termes: « avec communion ». Dans ce cas, elle est traditionnellement appelée « Messe de funérailles ». La décision de célébrer ou non une eucharistie (et une liturgie de la communion) au cours des funérailles sera prise de commun accord après une rencontre avec le clergé local et l’équipe d’accompagnement du deuil.
Il se peut aussi que, dès le départ, la famille ne souhaite pas qu’une eucharistie soit célébrée au cours des funérailles. Ces funérailles sont encore souvent appelées familièrement, mais à tort, des « absoutes ». Dans ce cas, en faire part à l’entrepreneur des pompes funèbres, qui transmettra à l’Unité Pastorale.
Les funérailles chrétiennes sont donc aussi un temps de prière et de célébration à préparer en vue de l’assemblée qui sera présente. Dès lors, la décision de célébrer une eucharistie au cours des funérailles, ou de ne pas le faire, devra être envisagée en fonction des personnes qui seront présentes, plutôt qu’en fonction de la piété du défunt.
Les funérailles chrétiennes : qu’est-ce que ça change ?
Elle a pour but de rendre honneur au défunt et de prier pour lui. Elle exprime la dignité de l’homme au moment de sa mort.
Elle est l’occasion du rassemblement de la famille et des amis du défunt, parfois de retrouvailles et même de réconciliation..
Elle nous aide à commencer le deuil en ranimant notre espérance.
Elle est un moment favorable pour réfléchir au sens de notre vie et à la destinée humaine. Elle nous invite au recueillement et à la prière et nous apporte un témoignage de foi.
Elle fait parfois découvrir à des gens qui participent rarement à une cérémonie religieuse un visage de l’Église différent des idées préconçues.
Cependant les obsèques religieuses ne sont pas un sacrement et ne sont pas indispensables pour le salut.
- Les funérailles
- La dimension chrétienne de la mort
- « Fleurs de funérailles » (Textes écrits par des poètes belges unis pendant le temps du Covid pour écrire des textes funéraires)
Déroulement des obsèques
On réfléchit au sens que l’on veut donner à la cérémonie et surtout à ce que le défunt aurait souhaité ; on choisit les lectures, les intentions de prière, les chants, les témoignages.
Être accueilli
Accueil
La cérémonie commence sur le seuil de l’église, où l’officiant, prêtre, diacre ou laïc, accueille personnellement les membres de la famille et se recueille devant le corps du défunt.
L’officiant entre dans l’église suivi du cercueil, que l’on installe au pied de l’autel, et de la famille.
La célébration s’ouvre par le signe de la croix tracée sur soi.
L’officiant, par un mot, accueille l’assemblée.
Puis, en quelques phrases, sont retracées les étapes importantes de la vie du défunt et évoquées quelques traits de sa personnalité, de sa vie familiale, sociale et spirituelle.
Signe de la Croix
On plante une croix près du cercueil du défunt ou on y dépose une croix qui, pour les chrétiens, est le signe du plus grand amour de Dieu pour chaque personne.
Signe de la lumière
On entoure le cercueil de cierges allumés au cierge pascal, béni la nuit de Pâques, dont la clarté est celle de l’espérance en le Christ ressuscité, vainqueur de la mort.
Pardon et oraison
Pour le défunt et les membres de l’assemblée, peuvent être exprimés une demande de pardon à Dieu et un acte de confiance en sa miséricorde.
Enfin, l’officiant conclue cette première partie par une prière présentant chacun à Dieu.
Avoir des mots pour le dire
Lectures bibliques
Sont lus un passage de l’Ancien ou du Nouveau Testament, un psaume et un extrait d’Évangile dans lesquels sont exprimés l’amour, la tendresse et la fidélité de Dieu, le sens de la vie, la mort, l’espérance dans l’épreuve.
Commentaire de la parole de Dieu
Le prêtre, le diacre ou le laïc qui préside la célébration aidera l’assemblée à recevoir cette parole de Dieu afin qu’elle éclaire ce que chacun vit actuellement.
Prière universelle
Sobrement, de préférence, on se tourne ensemble vers Dieu pour lui présenter les intentions de la famille du défunt, de l’assemblée, pour confier à sa miséricorde le défunt, ses proches, ceux pour qui il a compté et qui ont compté pour lui.
Cette prière peut se clore par un Notre Père.
Si les funérailles se tiennent au cours d’une messe, la prière eucharistique est célébrée ici.
Exprimer un dernier adieu
À Dieu
Les derniers rites peuvent être introduits par des mots d’adieu au défunt, le confiant à Dieu.
Encensement
L’encens symbolise la prière qui monte vers Dieu, et exprime l’amour.
Pour les chrétiens, il rappelle que le corps est précieux, qu’il est le temple de l’Esprit Saint.
L’encensement, effectué par le célébrant, exprime ici le respect envers le défunt.
Aspersion
En souvenir de son baptême, le célébrant asperge le corps du défunt d’eau bénite et invite l’assemblée à faire de même en traçant une croix sur le cercueil avec l’eau bénite ou à se recueillir, dans le respect des convictions de chacun.
Rite essentiel, il témoigne que celui qui, à son baptême, fut associé à la mort et à la résurrection du Christ, aura part à celle-ci.
Bénir signifie « vouloir du bien ».
Dans une dernière prière est récapitulé ce qui vient de se vivre – gestes, textes, chant…
Enfin, par un chant ou une prière, l’assemblée se tourne vers Marie, celle que les chrétiens prient « maintenant et à l’heure de notre mort ».
Accompagner le défunt jusqu’au bout
L’inhumation, le moment où le corps est confié à la terre, au cimetière, appartient aux funérailles chrétiennes.
Là encore, en ces instants poignants, ce dernier adieu, cette séparation, la prière de l’Église accompagne défunt et personnes en deuil, dans un acte de foi et d’espérance.
Dans le cas où la crémation est préférée à l’inhumation, ce à quoi l’Église catholique ne s’oppose pas tant que la foi est respectée, le corps est transféré au crématorium à l’issue de la cérémonie religieuse. En effet, les obsèques chrétiennes en l’absence de corps sont extrêmement rares puisque celui-ci y tient un rôle central.