Paroisses de Huppaye et Autre-Église

Solidarité et partage

L’Église a toujours affirmé son souci des pauvres et des exclus. À partir des années 1970, elle a même mis en avant une « option préférentielle pour les pauvres », toujours d’actualité.

« Ils ont beaucoup à nous enseigner. En plus de participer au sensus fidei, par leurs propres souffrances, ils connaissent le Christ souffrant. Il est nécessaire que nous nous laissions évangéliser par eux. La nouvelle évangélisation est une invitation à reconnaître la force salvifique de leurs existences et à les mettre au centre du cheminement de l’Église….

Dans cette perspective, l’axe majeur qui définit l’Église est moins, il me semble, celui d’un message à faire passer au monde, qu’une rencontre avec tous ceux qui sont laissés de côté. L’Église alors devient non pas un appareil pour défendre et promouvoir des idées, mais un espace où ces rencontres peuvent avoir lieu, où chacun est retourné au plus profond de lui-même.
Que se passe-t-il quand on se risque aux périphéries ? Il s’opère, de la manière la plus simple qu’on puisse imaginer, un discernement où tous les systèmes de contrôle et de sécurité ne fonctionnent plus et peuvent être remis à leur juste place. En ces terrains incertains, nous sommes obligés d’inventer autre chose, et nous découvrons sur place ce qui nous est donné, ce qui vient de Dieu. C’est ainsi que l’Église est ramenée à sa source, à ce qui la vivifie »

Exhort. ap. Evangelii gaudium