Poursuivre le chemin synodal
Ce 9 octobre, de nombreux chrétiens se sont rassemblés à Koekelberg à l’appel du cardinal ; au cours de ce rassemblement, le Cardinal a présenté sa lettre pastorale intitulée :« Poursuivre le chemin synodal ».
Il a parlé du grand désir du peuple de Dieu pour une Église moins cléricale, une Église plus authentique, une Église où les femmes sont les égales des hommes, où les gens s’écoutent vraiment et marchent ensemble.
« Les circonstances et le contexte historique dans lesquels nous vivons et proclamons en tant qu’Église aujourd’hui, ne sont plus ceux du passé. Nous vivons en tant qu’Église dans la diaspora. Il ne nous appartient pas de reconstruire une société chrétienne homogène. Cette culture laïque et donc pluraliste, où le respect de l’autre et la liberté de religion rendent la coexistence possible, n’est en aucun cas une menace. Notre tâche n’est pas de déconstruire. Mais c’est d’être au milieu de cette société, dans tout ce que nous sommes, disons et faisons, un signe de l’amour de Dieu pour ce monde. Ne pas être conquérant mais être présent : telle est notre mission. »
Le cardinal a souligné combien il est essentiel pour l’Église de proclamer l’Évangile d’autant plus dans ce contexte de sécularisation. Mais que nous le fassions avec douceur et avec un grand respect pour les autres êtres humains dans notre société pluraliste.
Il faut bien accueillir les gens, s’intéresser à eux, à ce qu’ils ont à dire, à leurs joies et à leurs peines. Il ne s’agit pas de clients et nous ne sommes pas des fonctionnaires d’un institut des affaires religieuses !
Douceur et respect : ces deux mots me sont devenus très chers. Ils sont très importants pour la manière dont l’Église est présente dans la société.
Ce sont l’amitié et la solidarité qui évangélisent …